à gauche le tout nouveau 45t de benjamin franklin contre l’épaule de madame lexi disques ; à droite benjamin et deux minis casios dans une vitrine du désormais réduit en gravats anspach center…
le premier septembre ne sonne pas que la rentrée des classes pour les bambins de six à douze ans… pour le genre d’amateurs de musiques que nous sommes, qui s’accommodent mal des prairies surpeuplées, des bâches publicitaires pour opérateurs de téléphonie mobile et des tickets de concerts à plusieurs dizaines d’euros, le début septembre marque aussi la reprise à toute berzingue des petits concerts à taille humaine qui nous font vibrer. [cf. la page mise à jour de l’agenda de ce blog]
pour commencer, ce mardi 2 septembre, à la compilothèque, il y aura même plus qu’un concert – même plus que deux concerts – puisque l’on fêtera comme il se doit la première sortie de lexi disques, un nouveau micro-label de saint-josse et le premier 45t du mille-patte musical schaerbeekois benjamin franklin.
deux faces, deux morceaux, deux époques: “la pente” et “loupiotes” balisent en un fulgurant court-circuit temporel une dizaine d’années d’activisme musical de l’homme. apparu en grand manitou de mémorables farandoles synthétiques pouêt-pouêt houmpa-houmpapah non dénuées de poésie et de burlesque tatiesques, son univers musical s’en fortement élargi et ramifié depuis (des instrumentaux à la guitare assez proches de loren [mazzacane] connors ou nombreuses musiques pour le toujours bouleversant metteur en scène de théâtre clément laloy). rien que les noms des différents projets et avatars sonores de benjamin franklin sont des signes de la sensibilité de son appétit d’aventures musicales: le collectif du buffle (désormais raccourci en buffle), historiaens, gangalai gourabai, berger louve… à chaque fois que benjamin s’est retrouvé à jouer ces derniers temps dans des festivals parfois marqués par une certaine auto-indulgence sonore (où faire, même n’importe quoi, suffit à légitimer une présence) il planait aussi du lot, tout simplement parce qu’il y a plus de musique dans sa musique, parce qu’il pousse toujours ses douces et timides explorations un peu plus loin que ses parfois sinistres contemporains.
on t’admire benjamin, ce soir on fait la fête et on ramène à la maison le plus précieux des trésors!
ce mardi 2 septembre à la compilothèque
fonovic (benjamin franklin + le batteur italien andrea belfi) et larkin grimm
mercredi 3 septembre au beursschouwburg (festival klara)
andrea belfi (solo)
jeudi 4 septembre à l’écurie (rtt)
benjamin franklin (solo) et elephant micah
les jeudis 4 septembre et 11 septembre à la ferme du biéreau
larkin grimm
lien 1 [site lexi disques]
lien 2 [site benjamin franklin]
lien 3 [l’espace de benjamin franklin]
lien 4 [contemplatif et in a blue mood à la cage-aux-ours en décembre 2007]
lien 5 [très ‘dub-noise’ au dolle mol en avril 2008]
lien 6 [avec xavier garcia sous la bannière historiaens à gent]
lien 7 [en voiture!]
lien 8 [larkin grimm ‘the last tree’ en plein air sous les derniers rayons du soleil… très beau]
globe glauber et la médiathèque 